‘’Vivre pour t’aimer’’: Kandeland Studios compte donner l’espoir aux amoureux du cinéma guinéen à travers ce chef-d’œuvre

Ce long-métrage est une fiction réalisée par la maison de cinéma Kandeland Production Fatoumata Kande ( Ary dans le film) est l’initiatrice de ce projet. De Miss Guinée 2010, elle est aujourd’hui citée parmi les figures les plus importantes du cinéma contemporain guinéen. Spécialisée dans la réalisation et dans la production, Kande est aussi une actrice qui a su imposer sa marque de fabrique.

Ce lundi 31 janvier en compagnie des acteurs qui ont joué dans le film notamment, Cheick Omar keita ( Ismael dans le film), Lass lancinet Sylla (docteur Kalil ami et médecin personnel d’ismael), Faycal Zayatte, Fatim primée meilleure actrice des ‘’7 jours de l’art en Guinée’’, la productrice a présenté, ”Vivre pour t’aimer” à la presse guinéenne en prélude à la projection de l’avant-première prévue le 4 février prochain. Un produit qu’elle a présenté comme étant du 100 % made in Guinée.

La conférence a démarré par une minie projection du film. Le résumé raconte une histoire d’amour émouvante entre Ismaël, issu d’une famille aisée et qui a perdu l’usage de ses jambes et de sa jeune aide soignante Ary acté par Fatoumata Kande rapatriée de l’occident.

Perdre l’usage de ses jambes a conduit Ismael à développer des comportements plutôt néfaste. Il va faire vivre l’enfer à la jeune dame qui s’est engagée à prendre soin de lui, mais qui va finalement craquer sous l’emprise des caprices de son patient. Et finalement, ces contraires vont finir par s’attirer, s’accepter, s’aimer et se redonner de l’espoir.

Au-delà de la pièce, la jeune réalisatrice a parlé de ses ambitions.
« Avec kandeland studio, on essaie de réveiller le cinéma guinéen. Faire en sorte que la Guinée devienne l’une ou la plaque tournante du cinéma africain et ça passe forcément par vous la presse, car vous êtes le relai idéal. Le cinéma guinéen, il est bel et bien là. Il existe. Il faut juste le réveiller. » Déclare Kande.

Cheick Omar l’une des pièces motrices de ce film s’est exprimé par rapport au tournage.

« C’était quelque chose d’assez inattendu pour moi. Quand on m’a proposé le rôle principal, je l’ai pris comme un challenge. Je suis devenu chanteur par hasard, mais mon rêve ça a toujours été le cinéma. Depuis tout petit, je jouais des rôles devant mon miroir. Et je peux apporter quoi que ce soit dans le domaine du cinéma, je le ferai avec plaisir. » Explique Cheick Omar avant d’ajouter « La production a été un moment très intense. Nous avons connu 22 jours de tournage et y a eu des moments où c’était des cris, nous avons aussi perdu le premier produit fini de ce projet. Il a donc fallu tout reprendre. Et c’était parti pour des endettements ci et là pour tenir ce pari d’envergure qui nous a quand même coûté environ 300.000. 000fg ». A déclaré l’un des principaux acteurs.

Optimistes et confiants malgré les bémols inhérents à cet investissement, les acteurs qui ont servi cette réalisation à l’image de Lass, ce sont montrés très dévoués pour l’épanouissement de cet art.

« Nous voyons Nollywood comment ça évolue. A ntour, nous demandons le soutien de la presse, des autorités, des institutions pour pouvoir booster cet art ensemble. On est en train d’oublier le cinéma guinéen aujourd’hui. Alors qu’on a été les premiers à produire des films dans la sous région. » A revendiqué  Lass.

Pour suivre la première de cette projection, le rendez-vous est pris pour le 11 février prochain au cinéma Canal Olympia de tombolia.

Fatoumata Binta Diallo