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Quand Soul Bang’s se prononce sur son succès

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Le RNB boss de la musique guinéenne se souviendra de cette année 2019 durant laquelle il a raflé la quasi-totalité des trophées du meilleur des meilleurs. Notamment à la 10e édition du prestigieux Top 5 de Guinée et à la première édition des Victoires de la musique guinéenne.

Vous êtes devenu aujourd’hui l’un des symboles de la musique guinéenne. Qu’est-ce ça vous fait d’être une icône qui compte ? 
C’est quand même énorme de dire que je suis l’un des symboles de la musique guinéenne. Ça me fait chaud au coeur. Vous savez qu’il y a eu du boulot, il y en a encore et tout le monde le sait. On a tellement bossé que si aujourd’hui tout cela arrive, on ne peut que s’en féliciter et bosser davantage. 

Vos différents prix ont fait aujourd’hui votre personnalité musicalement. C’est bien cela? 
On peut dire ça. Au-delà aussi, Soul Bang’s est un jeune artiste comme tous les autres qui a été très négligé au départ. 

Vous trouvez qu’on vous a négligé à vos débuts ? 
Oui. 

Pourtant, on vous a connu à travers le titre du rappeur américain Chris Brown que vous avez remixé en Soussou, et qui a fait le hit des stations radios et notamment des partages dans les téléphones portables ? 
Bien sûr. Mais j’ai été négligé par la plupart des gens qui venaient me le dire. Quand les gens appelaient dans les émissions culturelles interactives pour dire, « Soul Bang’s fait trop l’américain. C’est un imitateur des chanteurs américains ». Alors que Soul Bang’s a quelque chose en lui que la plupart des gens ont refusé de reconnaitre. Quand on me dit en Guinée que je suis américain, alors qu’aux Etats Unis, les américains me demandent « tu viens d’où ? Ta musique est intéressante », ils découvrent un autre genre musical. C’est ça l’innovation! C’est quelque chose que j’ai créé. 

Et comment vous avez réagi en apprenant tout cela ? 
J’ai continué mon travail et je remercie le bon Dieu, mes parents, mes collaborateurs et surtout les milliers de fans qui ont cru en moi. Ceux qui apprécient ce que je fais, bien que ça soit difficile, il y a de la matière. Je le vois tous les jours sur les réseaux sociaux. Quand je poste un nouveau titre, mes fans me disent, « Oh, Soul Bang’s ! », ça me touche. « Bravo, Soul Bang’s ! », ça m’encourage à bosser. Ça me dit que je ne suis pas déçu d’avoir cru en toi. 

En terme de promotion, quelle a été de touche de Sony musique ? 
C’est Sony qui doit répondre à cette question. Le manager Telly est là. Alors, il peut répondre à votre place ? Moi, je fais l’album et Sony s’occupe de la promotion. Quand tu es artiste, chaque album ou chaque étape a ses moments. On ne va pas entrer dans les détails. L’important est qu’on a fait un album que nous continuons de promouvoir. 

Et que reprochez-vous à ceux qui critiquent au lieu de promouvoir notre musique ? 
Quand une oeuvre est guinéenne, qu’elle soit bonne ou mauvaise, certains refusent toujours de le valoriser. Tu entends souvent les gens dire : « Ah, je n’aime pas écouter la musique guinéenne parce que c’est ceci, c’est cela ». C’est facile de critiquer, mais c’est difficile de construire, n’est-ce pas ? 

C’est votre cas d’ailleurs pendant la compétition pour le Prix découvertes RFI 2016, dont vous a été lauréat ? 
Voilà ! Les titres avec lesquels j’ai gagné le Prix découvertes RFI, c’est Dimèdi, Evolution… A travers le Prix découvertes RFI, toute la Guinée me dit : « on est fier de toi, fier de ce que tu as fait pour la musique guinéenne » ! Ça m’a ouvert beaucoup de portes. Ça m’a permis de faire une tournée dans une quinzaine de pays francophones. Cela a été une consécration, il faut le reconnaitre. Merci, Soul Bang’s. 

par Ahmed Tidiane Diallo
In Le Populaire

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