Kaba Mohamed: « Alphao n’avait pas apprécié ce ‘’SOS’’ lancé sur les réseaux sociaux à son nom »
Le promoteur textile, Kaba Mohamed nous a fait une confidence dans la journée de ce vendredi 26 Juin. Dans un long message, l’homme de culture a déploré les agissements de certaines personnes sur les réseaux suite à la mort d’Alpao. Ensuite, il nous a expliqué la volonté du défunt qui avait vivement condamné l’acte des gens qui ont lancé les ‘’SOS’’ à son nom.
Pour plus de compréhensions, on vous laisse lire le contenu de ce message.
Ce monde nous réserve à tout moment des surprises, et d’autres viennent des lois et facteurs naturels tels que la mort.
Nous avons encore perdu un grand amoureux de la mode, un homme passionné, travailleur, audacieux quand il s’agit vraiment de dire la vérité. Je parle de AlphaO qui, ces derniers temps, a été secoué par la maladie, jusqu’à ce que celle-ci l’ait conduit à une hospitalisation à Ignace Deen, où il a eu à passer ses derniers moments. Toujours avec son franc parlé, tout en voulant garder son honneur et sa dignité jusqu’à la fin de sa vie. Mais malgré cela, d’autres personnes ont donné une autre tournure à la volonté de ce monsieur, car il faut signaler que certaines personnes ont formé des commissions à son nom pour lancer un S.O.S sur les réseaux sociaux sans pour autant demander son avis ou celui de sa famille. En plus il n’était pas misérable à ce point comme d’autres le pensent aujourd’hui, mais ce sont ces posts S.O.S qui l’ont rendu misérable. Donc il serait nécessaire de faire comprendre aux gens que demander un S.O.S pour soutenir une personne qui a beaucoup fait pour la promotion de la mode et de la culture, n’est pas du tout une mauvaise chose. Mais s’il vous plaît acceptons toujours de le faire dans les règles de l’art en demandant le consentement de la victime ou de sa famille pour enfin éviter les polémiques qui peuvent s’en suivre.
Encore une fois je présente toutes mes condoléances à la famille de ce combattant, et je demanderai à tout un chacun d’en faire autant et de laisser le passé. Car il faut retenir que les condoléances ne ressuscitent pas les morts, mais elles entretiennent de bonnes relations entre ceux qui restent. Dieu a donné, Dieu a repris.
Kaba Mohamed Promoteur textile
La rédaction
