Affaire (Faré Yaré): Kaba Mohamed défend les chinois en s’attaquant aux commerçants guinéens

Le gouvernement guinéen a interdit la commercialisation, des modèles contrefaits de textiles traditionnels guinéens communément appelés ‘’Faré Yaré’’. Ce, suite à l’abondance de textiles et de tissus guinéens contrefaits sur le marché. Cette histoire alimente toujours les débats en Guinée.

Contacté par notre rédaction, le promoteur de ces tissus, Kaba Mohamed pense que les Guinéens sont les seuls responsables.

« Certes les motifs de nos pagnes forêt sacrée, Lepi, Kendelli ou  Gara appartiennent aux Guinéens. Les dessins traditionnels ont été non seulement développés et pratiqués par nos mamans, teinturières. Aujourd’hui, ces créations guinéennes sont copiées par des industries chinoises suite à une complicité des commerçants guinéens. Mais le vrai problème, ce ne sont pas eux. C’est nous… Car c’est nous qui allons vers eux avec nos propres motifs pour les demander de les copier et les multiplier en grand lot. Les Chinois ne connaissent pas Leppi, ni Forêt sacré, à plus forte raison le Kendeli. En plus de cela, les Chinois n’ont pas cette audace de venir s’aventurer dans le marché du textile guinéen, s’ils ne sont pas invités et guidés par des Guinéens.
Alors je pense qu’il est bien de dénoncer. En plus de cela, les Chinois n’ont pas cette audace de venir s’aventurer dans le marché du textile guinéen, s’ils ne sont pas invités et guidés par des Guinéens. » Déclare Kaba Mohamed.

Si certains applaudissent cette interdiction, d’autres pensent que cela n’est pas normal. Pour eux, ces tissus contrefaits devraient être sur le marché pour permettre aux pauvres de s’en sortir.

La rédaction