Présélection Miss Guinée: le doute s’installe après l’amateurisme à Kankan
Le COMISGUI Comité chargé de l’organisation des présélections du prestigieux concours de beauté, a récemment démontré un niveau d’amateurisme alarmant. Les préparatifs des présélections organisées à l’intérieur du pays ont été entachés par un manque de professionnalisme à tous les niveaux.
De la qualité médiocre du live streaming de l’événement à la négligence des jurys quant à la vérification des critères de sélection, en passant par la déplorable qualité des écharpes non normalisées, le COMISGUI a montré son incapacité flagrante à respecter les standards requis pour un tel concours. Ces lacunes inacceptables sont une insulte à l’intégrité du concours MISS Guinée et à toutes les jeunes femmes qui aspirent à représenter leur pays avec élégance et grâce.
Le mépris des critères de sélection :
L’une des principales failles du COOMISGUI réside dans sa négligence à vérifier les critères de sélection. Les présélections, qui auraient dû être l’occasion de trouver les candidates les plus méritantes, ont été entachées par des erreurs grossières. Il est inadmissible qu’une personne qui ne remplit pas les critères puisse défiler, être élue, pour finalement être écartée à la dernière minute. Cette incompétence, affichée de l’organisation, met en lumière un manque de sérieux et un amateurisme inacceptable.
Des écharpes non normalisées :
Un autre exemple criant de l’amateurisme du COOMISGUI est la qualité médiocre des écharpes remises aux lauréates. Non seulement, elles ne respectent pas les dimensions standards, mais elles manquent également d’esthétisme. Trop grandes et longues, ces écharpes semblent être le résultat d’un manque de considération pour l’image du concours. La beauté et l’élégance des candidates méritent d’être accompagnées par des accessoires à la hauteur de l’événement, ce qui n’est malheureusement pas le cas ici.
Un manque de transparence et de correction :
Outre ces problèmes techniques, le COOMISGUI a également démontré un manque de transparence et de correction dans sa gestion des erreurs commises. Plutôt que de reconnaître ses erreurs en silence et de prendre des mesures correctives en interne, l’organisation a choisi de rendre publiques ses fautes. Cette attitude démontre un manque de maturité et un manque de respect envers les candidates disqualifiées. Ces dernières méritaient un traitement plus digne, loin des regards méprisants du public.
Mauvaise qualité Facebook Facebook Live :
De plus, le choix de diffuser un live streaming de si mauvaise qualité, filmé par un téléphone avec un cadreur amateur, est tout simplement inacceptable. Dans un monde où les technologies avancées offrent des possibilités de diffusion en direct de haute qualité, il est inconcevable que le COOMISGUI ait opté pour une telle médiocrité. Cela témoigne d’un manque de professionnalisme et d’un désintérêt flagrant pour l’image du concours et des participantes.
Le COOMISGUI Comité MISS Guinée doit sérieusement revoir son fonctionnement et s’engager à respecter les normes de professionnalisme et d’excellence attendues pour un concours de beauté de cette envergure. Les présélections sont une étape cruciale pour trouver les meilleures représentantes du pays, et il est impératif que le COOMISGUI soit à la hauteur de cette responsabilité. La Guinée mérite mieux que cet amateurisme notoire qui ternit l’image du concours MISS Guinée et laisse les participants et le public perplexes quant à l’intégrité de l’organisation. Il est temps que le COOMISGUI se remette en question et prenne des mesures immédiates pour rectifier ces erreurs, afin de restaurer la confiance des Guinéens et de redonner au concours MISS Guinée toute sa crédibilité.
Les jeunes femmes talentueuses et ambitieuses de la Guinée méritent d’être représentées par une organisation compétente et professionnelle, qui reconnaît l’importance de respecter les critères de sélection, de garantir une diffusion de qualité et de fournir des accessoires dignes du prestige du concours. Il est temps de mettre fin à cet amateurisme inacceptable et de donner aux candidates et au public la confiance nécessaire pour croire en la valeur et en la pertinence de MISS Guinée.
Le COOMISGUI doit également revoir sa manière de gérer les erreurs et les disqualifications. Au lieu de les exposer publiquement et de ridiculiser les candidates, il est préférable d’agir avec discrétion et correction, en respectant la dignité des personnes impliquées. Une communication transparente et responsable est essentielle pour maintenir l’intégrité du concours et éviter tout préjudice supplémentaire à l’image des participantes.
En somme, il est temps pour Ministre BILL DE SAM de mettre fin à cette mascarade d’amateurisme et de prendre des mesures concrètes pour garantir que le COOMISGUI remplisse correctement sa mission et respect son cahier de charge. Les Guinéens méritent une organisation à la hauteur de leurs aspirations et des talents de leurs jeunes femmes. Il est grand temps de donner à MISS Guinée le professionnalisme et le sérieux qu’elle mérite, afin qu’elle puisse être une véritable vitrine de l’élégance, de la beauté et du potentiel de la Guinée sur la scène internationale. La crédibilité du concours MISS Guinée et la fierté nationale sont en jeu. Le COOMISGUI doit agir rapidement pour redresser la barre et faire en sorte que la prochaine édition du concours soient marquées par l’excellence, le respect des critères de sélection et une organisation professionnelle à tous les niveaux. La Guinée mérite le meilleur, et il est temps que le COOMISGUI le lui offre.
Moïse 1er