Organisation du concours Miss Guinée: Johanna Barry a déjà tout perdu !
L’affaire opposant Johanna Barry au ministère de la Culture et à la structure KPAAF SARK à propos l’organisation du concours de beauté Miss Guinée est décidément loin de son épilogue. Alors que le tribunal de Première Instance de Kaloum devant lequel Johanna Barry avait attaqué l’attribution du concours à la structure KPAAF SARK, s’est déclaré « incompétent », ce mardi 17 janvier 2023, l’ancienne membre du groupe des Barry’s, dénonce une décision dictée par le ministère. Selon un proche de Johanna, le « juge a eu peur ».
Ça n’est pas encore fini. Le clan Johanna ne s’avoue pas vaincu. « On a fait appel. Maintenant, on va aller à la cour d’appel ou à la cour suprême. On peut même ramener le dossier au TPI de Kaloum», a indiqué un membre du clan.
Pour l’entourage de Johanna Barry, une seule personne est responsable de tout ce qui se passe dans cette affaire, il s’agit du ministre de la Culture. « C’est Bill de Sam, il y a aussi le conseiller juridique qui est son petit et qui n’est même pas avocat », souligne notre interlocuteur. L’ancien ministre de la Culture est également dans le collimateur des soutiens de Johanna. « Jusqu’à présent, c’est la procédure de Bantama qui continue. Pour preuve, c’est le contrat de 2021 que Bantama avait fait pour la structure KPAAF qu’ils ont recopié. De l’article 1er jusqu’à l’article 16, c’est du copier-coller », dit-il.
Par ailleurs, l’ex-présidente du Comigui dénonce plusieurs manquements dont se serait rendu coupable le ministère dans la procédure d’attribution de l’organisation du concours Miss Guinée. Ainsi, selon notre interlocuteur, plusieurs documents présentés par la structure KPAAF dans cette soumission n’étaient pas « à jour ». Par ailleurs, alors que les termes de référence de l’appel d’offre posaient clairement l’exigence d’un minimum d’expérience, le clan Johanna Barry estime que « la structure KPAAF n’a même un an d’expérience ».
En tout cas, pour les soutiens de Johanna, il est hors de question d’abdiquer. Car « l’arrêté de Madame Johanna Barry n’a pas été annulé. Et c’est seulement un arrêté qui peut annuler un autre, et non un communiqué ». Ainsi, se fondant sur le fait que son arrêté est encore valable, elle serait dans la logique de faire tenir le concours Miss Guinée, en dépit des mises en garde du ministère de la Culture. « Elle a même commencé à afficher ses banderoles », soutient notre interlocuteur avant de menacer : « Si la dame de KPAAF sort sa tête, on va porter plainte contre elle pour concurrence déloyale ».
N’Famoussa Siby
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