Kindia: la 3e Edition de l’évènement LES 72 HEURES DE LA TERRE GUINEENNE se pointe à l’horizon
Apres Timbi Madina en 2022 qui a été la localité d’honneur de la première édition ou la pomme de terre était mise en avant et Boké dans sa forte production céréalière a pu mettre en valorisation la filière du Riz durant trois jours. Face à tous ces résultats obtenus des dernières activités, la région de Kindia s’apprête à vivre à son tour le prestigieux salon agricole du pays prévu du 24 au 26 Octobre avec les acteurs du monde agricole venant des quatre coins de la Guinée.
Pendant 72 heures, les acteurs de la filière Ananas échangerons autours des problèmes de la culture de l’ananas afin de trouver des stratégies de productions et de commercialisation de ce fruit à travers le monde.
L’un des objectifs de la structure organisatrice et l’interprofession de la filière ananas est de reconquérir le marché européen. « À la fin des années 1950, la Guinée exportait sur le marché international jusqu’à 50 000 tonnes d’ananas frais. Laissée à elle-même par les différents régimes successifs, la filière a végété avant de toucher le fond en 2015 avec une production quasi nulle, suite à l’éclatement de l’épidémie Ebola. Résolues à relancer cette culture, les autorités guinéennes avec quelques partenaires institutionnels, apportent leur appui aux agriculteurs afin de pouvoir atteindre leur objectifs… » explique Mamadou Saliou Bah gérant de l’entreprise Racines Communication, structure organisatrice du dit évènement.
Dans l’optique d’atteindre ces objectifs tout un programme est élaboré dans les moindres détails afin de toucher le maximum de partenaires possibles pour ambition, retrouver la place que la Guinée avait antérieurement à travers des panels, expositions-ventes, projection etc… « Quelle stratégie pour booster durablement la production, la promotion et la commercialisation de la Filière Ananas en Guinée »
“Les 72 heures de la terre guinéenne est une politique agricole qui consiste à mettre en relation les vendeurs et les acheteurs des produits agricoles pour la transformation et consommation ; Inciter les décideurs à élaborer des politiques efficaces pour valoriser le secteur agricole ; Stimuler l’engouement de la jeunesse à s’investir dans l’agriculture entrepreneurial ; Former les jeunes entrepreneurs dans les métiers agricoles et agro-alimentaire” Conclut le Commissaire General du projet.
La cellule de Communication
