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Battue par son homonyme, cette fille de 10 ans est décédée

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Un drame d’une rare cruauté a secoué le quartier Matoto, dans la commune du même nom. Dans la nuit du mardi 12 au mercredi 13 août, Mariam Diallo, âgée de seulement 10 ans, a perdu la vie après avoir subi de violents coups de fouet infligés par sa tante, qui est également son homonyme.

Selon plusieurs témoignages recueillis par notre rédaction sur les lieux, la fillette ne fréquentait pas l’école malgré son âge, et vivait un quotidien marqué par les maltraitances depuis son arrivée chez sa tante. Cette dernière, décrite par les voisins comme autoritaire et cupide, l’obligeait régulièrement à effectuer de lourdes tâches domestiques, parfois au détriment de sa santé.

 

Mamadou Lamarana Baldé, voisin direct, revient sur la nuit tragique : « L’acte s’est produit aux alentours de 1h du matin. J’étais dans ma chambre lorsque j’ai entendu du bruit. En sortant, j’ai vu sa tutrice dire que Mariam était tombée malade. Je lui ai conseillé de l’emmener à l’hôpital. Vers 4h du matin, j’ai appris qu’elle était décédée. Ils ont voulu rapatrier le corps au village, mais ont finalement décidé de l’enterrer ici. C’est après l’enterrement que les rumeurs ont commencé, car on avait vu des traces évidentes de torture sur le corps de la petite. »

Fatoumata Soumah, une autre habitante du quartier, confirme les soupçons : « Je n’étais pas sur place au moment des faits, mais la dame vivait dans une maison appartenant à ma grand-mère. Vers 1h, des cris ont réveillé tout le monde. Elle et une complice tentaient de sortir le corps de la fillette. Ceux qui étaient là ont vu qu’il y avait du sang. Ce n’était pas la première fois qu’elle la battait. Elle lui imposait des tâches inhumaines : porter un bidon de 20 litres, cuisiner sous la pluie, laver la vaisselle dans des conditions difficiles… »

Alertées, les autorités ont rapidement ouvert une enquête. La tante et ses complices ont été interpellées, puis déférées au parquet après l’enquête préliminaire menée par le commissariat central de Matoto.

Ce drame relance le débat sur la protection des enfants et la lutte contre les violences domestiques, encore trop fréquentes dans certains foyers guinéens.

 

Mohamed Diallo

www.planete7.info

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