Selon la directrice de l’OPROGEM, la production des chansons vulgaires occasionne les cas de viol en Guinée
l’Office de Protection du Genre, de l’Enfance et des Mœurs (OPROGEM) a organisé dans la journée du mercredi, 16 Août, une rencontre à laquelle des artistes, Hommes de culture, journalistes, juristes ont pris part. Ce, pour échanger autour de cette décision qui consiste à éradiquer les chansons paillardes et d’autres formes d’arts considérées comme une atteinte aux mœurs.
Courant la rencontre, plusieurs points ont été abordés. Et la directrice générale de l’OPROGEM, Marie Gomez a tenu son discours. Une déclaration qui lui a permis de parler des cas de viol.
« … En Guinée, quelle que soit la région naturelle les coutumes et mœurs convergent pers le respect des femmes, car l’homme guinéen exprime un sentiment particulier pour sa mère, bien que notre société soit celle patriarcale.
Il y a de cela plus d’une décennie, certains jeunes artistes orientent leurs chansons vers la description des parties intimes des femmes, la manière d’entretenir des relations intimes entre homme et femme, qui ne pourra qu’inciter des mineures à la mise en pratiques de ce qu’ils écoutent et regardent.
C’est pourquoi nous enregistrons aujourd’hui beaucoup de cas de viol entre mineurs qui, souvent aboutissent à des grossesses non désirées affectant dangereusement l’évolution scolaire des jeunes filles et garçons.
Le Djely ou artiste chanteur en Afrique est un véritable témoin de l’histoire qui se transmettait de génération en génération pour la sauvegarde et la préservation de nos bonnes coutumes et mœurs gage certains de nos valeurs culturelles en Afrique. (Le feu Sory kandia kouvaté en est une illustration)
De nos jours, la haute Guinée à travers la Mamaya Annuelle de Kankan est entrain seuil de nos frontières… » Déclare-t-elle.
Certes, la route est encore longue. Mais l’OPROGEM souhaite aller jusqu’au bout. Les responsables de ce département comptent sur l’appui de la justice pour la réussite cette mission.
La rédaction