Groupe Évasion: les employés ont fait la fête dans la galère !
Les journalistes du groupe Évasions, une chaîne de télévision populaire en Guinée , ont été confrontés à des conditions de travail déplorables pendant des mois. Ils ont travaillé sans être payés pendant une période de quatre mois, sans aucune intervention de la part de leur employeur, Moussa Traoré, le PDG du groupe de médias Évasions.
Cette situation a mis les journalistes dans une position difficile, car il est difficile d’être professionnel lorsqu’on est toujours préoccupé par des problèmes financiers. En effet, comment peuvent-ils se concentrer sur leur travail lorsqu’ils sont en train de se demander comment ils vont payer leurs factures ou subvenir aux besoins de leur famille ?
En tant que professionnels de l’information, les journalistes doivent être en mesure de travailler dans des conditions décentes. Ils devaient être payés en temps et en heure pour leur travail et recevoir une rémunération décente pour leur contribution à la société.
Les journalistes ont des responsabilités envers leur public, et c’est pourquoi ils doivent être libres de travailler sans être fournis par des facteurs externes tels que les difficultés financières. Les patrons de presse doivent donc prendre leur responsabilité envers leurs employés en considération et faire en sorte que les journalistes travaillent dans des conditions convenables.
En outre, il est important de rappeler que les journalistes sont souvent des pères ou des mères de famille, et qu’ils ont des responsabilités financières à assumer.
Il est donc impératif que les employeurs de presse prenant en compte ces besoins financiers et fassent tout leur possible pour s’assurer que leurs employés ne sont pas confrontés à des difficultés financières qui pourraient affecter leur travail.
la situation difficile que les journalistes du groupe Évasions ont dû affronter met en évidence la nécessité pour les employeurs de presse de traiter leurs employés avec respect et dignité.
Ce phénomène est devenu récurrent dans plusieurs médias du pays , même les plus grands.
Si les patrons de presse ne peuvent pas respecter les droits et les besoins de leurs travailleurs, ils ne devraient pas créer de médias. Les travailleurs de presse désireux de travailler dans des conditions décentes, et les employeurs doivent prendre leurs responsabilités à cet égard.
Abdoul latif Diallo
Journaliste d’investigation
622 02 22 99